L’artiste sculpteur André Lufua, s’insurge contre la reproduction irrégulière de ses œuvres par des certains artistes véreux en complicité avec des hommes d’affaires et des personnalités politiques, a-t-il confié jeudi, au cours d’un échange avec l’ACP.

Parmi ses chefs d’œuvres, André Lufua cite notamment  Le «Batteur de Tam-tam» aménagé dans la cour de la FIKIN, dans la commune de Limete et Le «Danseur Mukongo» sur l’avenue colonel Tshatshi dans la commune de Gombe, que nombreux artistes opportunistes fabriquent au gré de ces personnalités, sans toute fois consulter le principal concepteur de ces œuvres d’esprit.

Abordant la question de ses droits d’auteurs et droits voisins liés à la création des œuvres précitées, André Lufua, plaide pour que l’Etat congolais lui paie ses droits car, affirme-t-il, ses œuvres contribuent à l’ornement de la capitale congolaise.

Agé de 96 ans, André Lufua est l’un des pionniers de l’Académie des Beaux-arts (ABA), un de deux premiers élèves de cette école, lors de sa création par le frère Marc Wallenda vers les années 1951, sous l’appellation de l’Ecole Saint-Luc de Gombe Matadi dans la province du Kongo central, rappelle-t-on.

Ses autres œuvres sont également le groupe des Léopards aménagés à la Cité de l’Union africaine, les statues de l’«Ambassadeur» et «de l’Hospitalité» postées dans l’enceinte du ministère des Affaires étrangères, dans la commune de Gombe.

ACP


(BTT/PKF)