L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE rapporte que le président de la République, Félix-Antoine Tshilombo, effectue le week-end, pour la première fois depuis son investiture en janvier 2019, une mission de travail à l’intérieur du pays et plus précisément à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

L’agencier poursuit qu’en sa qualité de Commandant suprême des Forces armées et de la police, le Chef de l’Etat va présider la réunion du Conseil Supérieur de la Défense avec les officiers supérieurs des services de défense et de sécurité civils au cours de laquelle il sera examiné notamment la question sécuritaire dans le Haut Katanga et, particulièrement, dans la ville de Lubumbashi en proie à une insécurité grandissante.

FORUM DES AS ajoute effectivement que le choix de Lubumbashi se justifie par la recrudescence des scènes de violence enregistrées ces derniers temps dans la ville lushoise particulièrement et rappelle qu’avant son arrivée à Lubumbashi, Fatshi y a dépêché l'inspecteur général des FARDC, le général d'armée John Numbi, qui y séjourne depuis mardi 9 avril.

Pour le journal, « l'urgence s'impose » dans une ville en proie à la peur avec des bandits, à l'instar de ce que faisait la bande à Django à Kinshasa, avisent leurs prochaines victimes de leur visite domiciliaire. « Une visite qui a lieu généralement la nuit. Plusieurs foyers sont visités par des hommes armés qui volent, violent et tuent », écrit le quotidien qui cite des sources concordantes.

En rapport avec cette situation d’insécurité, Le POTENTIEL titre : « Ensemble accuse le rebelle Kyungu Gédéon ».

Le journal indique que le regroupement politique de Moïse Katumbi, dans un communiqué émis à Bruxelles le 10 avril, pointe du doigt le tristement célèbre chef de guerre Kyungu Mutanga alias Gédéon qui opérerait en complicité avec certains caciques de l’ancien régime.

Le tabloïd craint qu’une telle situation, si elle se confirme, ne mette en mal les quelque signes de l’élan du renouveau qui commence déjà à s’installer au pays depuis quelques mois.

A ceux qui accusent Katumbi d’être derrière ces faits, le journal réplique que le fond du problème est que l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga ne « cesse de donner du tournis aux dirigeants du régime déchu (…) qui redoutent le leader d’Ensemble dont les œuvres continue à parler de lui plusieurs années après son départ de la tête de l’ex-province du Katanga en protestation contre des velléités dictatoriales… ».

« Pour maximiser leurs chances de réussite, CACH et FCC doivent formaliser leur coalition », titre L’AVENIR dans un autre sujet.

Le journal s’inquiète qu’à l’allure où vont les choses, si les deux familles politiques ne structurent pas leur coalition en se dotant d’une sorte d’Exécutif, il en découlerait un divorce qui ferait du bien à tous ceux qui n’ont jamais voulu de la paix et d’une alternance démocratique en République démocratique du Congo. Ce divorce, poursuit ce journal, porterait sûrement un coup à la cohésion sociale et la poursuite de certains chantiers majeurs pour le développement du pays.

De son côté, AFRICA NEWS indique que « l’opposition réclame plus à l’Assemblée nationale » compte tenu des résultats de Yumbi, Beni et Butembo. Totalisant 113 élus après la publication des résultats provisoires des élections législatives de Beni-ville, Beni territoire, Yumbi et Butembo, l’opposition sollicite la reprise des négociations avec la majorité, exigeant un poste de titulaire et d’un adjoint.

Ainsi, le trihebdomadaire constate que plus rien n’avance dans le processus d’installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Socrate Nsimba/MMC


(SNK/Yes)