Chercher des témoignages de personnes dont les cheveux ont affecté leur vie n’est pas une tâche compliquée à New York. Les histoires sont nombreuses et certains affirment même recevoir quotidiennement des commentaires déplacés…[comme] Chastity Jones, cette jeune femme qui, après son refus de couper ses dreadlocks, n’a pas été engagée par la compagnie d’assurances auprès de laquelle elle avait postulé en Alabama au printemps dernier…

A New York, les personnes ayant été victimes d’une forme de discrimination liée à leurs choix capillaires peuvent désormais faire recours…Des pénalités allant jusqu’à 250 000 dollars sont destinées désormais à ceux qui transgresseront cette nouvelle législation, et aucun plafonnement des dommages-intérêts n’est déterminé. D’autre part, la commission se réserve le droit d’imposer des changements hiérarchiques au cœur des entreprises tout comme des réembauches dans les établissements contrevenants.

C’est la première fois qu’un texte de loi s’attaque à la discrimination capillaire aux Etats-Unis. Les lignes directrices…sont fondées sur l’argument que les cheveux sont «étroitement liés à des identités raciales, ethniques ou culturelles». Ils sont donc…protégés par les lois sur les droits de la personne de la ville…

Business-humanrights.org


(CI/Yes)