Les travaux de réhabilitation des avenues Bokassa et Université ainsi que de l’Institut Mokengeli  dans la commune de Lemba, exécutés dans le cadre du programme d’urgence du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo évoluent normalement, a constaté l’ACP lundi et mardi au cours d’une ronde à travers la capitale.

La réhabilitation de l’Institut Mokengeli qui est le dernier chantier à être lancé en ce qui concerne le volet bâtiment, est assurée par la société Etrap CP Internationale.

Ces travaux interviennent après la signature d’un contrat de  financement  le 03 avril entre le responsable de l’établissement scolaire Mokengeli et le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), d’une valeur de plus de 750 (sept cent cinquante mille) USD.

Ils consistent en la construction de nouveaux bâtiments et en la réhabilitation totale de trois autres bâtiments existants qui seront bâtis sur une superficie d’environ 7,5 hectares.

On rappelle que ce programme d’urgence du Chef de l’Etat consiste non seulement en la réhabilitation de 40 km des voiries urbaines de la ville de Kinshasa, des routes d’intérêt général, mais également des bâtiments et autres infrastructures sanitaires, en plus des actions visant à renforcer la desserte en eau et en électricité.

Toujours sur le même volet de réhabilitation et de construction des bâtiments, les travaux du nouveau bâtiment qui va abriter les archives de l’hôpital de la clinique Ngaliema, en remplacement de celui qui avait connu un sinistre au mois de février dernier, se poursuivent normalement. La fondation est déjà achevée et maintenant c’est l’élévation des murs qui a commencé, a constaté l’ACP.

La chaussée en béton armé sur l’avenue de l’université

La particularité d’être dotées d’une chaussée en béton armé sur les tronçons marécageux. Il s’agit des tronçons compris entre Bongolo et Kapela, pour l’avenue Université, et entre les avenues Kabinda et Commerce sur Bokassa.

Plusieurs fois réhabilitées, ces avenues ne donnaient pas les résultats escomptés à cause de la présence d’une nappe phréatique occasionnant le délabrement précoce de la chaussée.

Quant au projet de désenclavement du quartier Kinsuka Pêcheur à l’Ouest de la capitale, dans la commune de Ngaliema, par la construction d’une route qui relie le camp Mimosas et Carrigrès ainsi que la route Pompage-Brikin se poursuivent aussi normalement.

Ces deux projets sont initiés pour décongestionner la route de Tourisme le long du fleuve Congo et l’avenue de l’Ecole. Ces travaux sont au niveau de rechargement des chaussées en ce qui concerne la couche de base et de la construction des ouvrages d’assainissement pour un bon drainage des eaux pluviales.

La population de ce quartier interrogée par l’ACP, s’est déclarée satisfaite et a émis le vœu de voir ces travaux être pérennisés.

Pour ce qui est des avenues de la Foire à Lemba, Kabambare et Kabinda qui traversent les communes de Kinshasa, Barumbu et Lingwala,  elles connaissent des réparations sur des tronçons fortement délabrés en chaussée simple ou en béton armé selon qu’exigent les études du sol.

Les travaux qui consistent à lever les obstacles sur les routes pénétrantes (voies secondaires) en vue de rendre le trafic fluide, concernent les avenues Force, Saïo, Kasa-vubu et Pelende.

L’aménagement des carrefours est un chantier à réchauffer

En ce qui concerne l’aménagement des carrefours, il convient de noter que, seul le rond-point Mandela et Pompage ont connu un début des travaux.

Ces travaux sont nécessaires pour l’embellissement de la ville par des paysages et des monuments marquant l’histoire du pays et aussi ils facilitent la gestion du trafic en orientant des conducteurs selon leurs directions.

Par ailleurs, la réhabilitation des infrastructures de base, notamment les routes et les bâtiments est une nécessité, tandis que leur entretien est une obligation pour la pérennisation des investissements consentis. Pour cette raison, les bourgmestres des communes doivent s’approprier les ouvrages et assurer leur protection contre la destruction par les inciviques.

Le long des routes réhabilitées, l’on note l’existence des immondices dans les ouvrages d’assainissement et aux alentours. Les marchés génèrent beaucoup de déchets et cela au vu et au su des responsables des municipalités.

Pour parer au  pire, il est temps de délocaliser tous les vendeurs situés le long des avenues et des bâtiments publics. Ce travail, dit-on, ne relève pas du Président de la République mais des chefs des municipalités.

Lancés le 2 mars 2019 à la place de l’Echangeur, tous ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre du programme des cent jours du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, se poursuivent sans désemparer. 

ACP


(ROL/GW/Yes)