Dinastar est actuellement, à Paris. C’est depuis le samedi 06 avril qu’il a prosé ses valises dans la capitale française en provenance de son fief de Mulhouse. A Paris, le programme de ce chanteur   s’articule principalement sur deux programmes.

Le premier c’est le show case dénommé African Night managé par Nat VIBES Connexion, qu’il devra animer le vendredi 12 avril au bar chez «Tata Monique» avec Delvis Elsasero et Masta Ro dans le cadre de la promotion de leurs derniers albums.

Par ailleurs, comme annoncé dans notre précédent article, suite au décès de sa chère épouse, Marthe Shango, le chanteur Dinasta (06 75 83 96 39) a écrit une chanson pour lui rendre hommage.

Pour cela, Ds Prod, en coproduction avec Sb Prod Studio Therapy, Sec Bidens (l’artiste musicien, auteur-compositeur, arrangeur),  a mis, son studio d’enregistrement, à la disposition de l’artiste pour réaliser ce projet.

Comme on le sait, le chanteur Dinastar n’a pas l’habitude d’enchainer les albums, ou des singles, chaque année. Mais c’est le décès de son épouse qu’il a décidé d’immortaliser dans une chanson qui l’a contraint à retourner au studio.

Il va profiter également de son séjour à Paris, pour répondre à certains rendez-vous avec certaines personnalités. Parmi eux des hommes des médias. Tel est le cas de notre confrère Kamite Lilo Miango.

Au sujet de la mort de son épouse, la star de Mulhouse remercie en passant, son ami Dave Mangobo (le comédien) qui dit-il, l’a téléphoné depuis la Hollande où il s’est installé pour le soutenir de ce drame.

S’exprimant enfin sur la disparition de Lutumba qu’il qualifie de Aka Masiya, il déclare : «  Masiya (messie) ? Oui il le fit vraiment, car il fut une virtuose de la guitare, un super auteur-compositeur dans l’Ok Jazz de Grand Maître Franco et dans  son Bana OK ».

Simaro Massiya : une qualité exceptionnelle

Simaro Massiya, poursuit Dinastar,  avait une qualité exceptionnelle : Exploiter de grandes voix, issue de la mouvance Fiesta (Madilu, Sam Mangwana, Pépé Ndombe, Josky, Mbilia Bel, Wuta Mayi etc.) et de les faire chanter dans le « Odemba style ».

D’ailleurs, reconnait-il, c’est le Grand Simaro, qui m’a, en écoutant ses chansons, motivé à écrire les textes des chansons dans un lingala pur, tout en évitant trop de mots français.

C’est une façon de perpétuer nos langues vivantes, de les valoriser et de promouvoir notre culture. Bravo et adieu l’artiste !

Que son âme trouve la paix éternelle et que la terre de ces aïeux lui soit douce et légère.

Sincères condoléances et profonde compassion aussi à la famille de Maitre Liyolo et à toute la famille culturelle congolaise.

Boni Tsala/MMC


(BTT/PKF)