La reprise de la coopération entre la RDC et cette institution de Bretton Woods a été au centre de cet entretien. A ce sujet Mme Lagarde a fait savoir à la presse que depuis 2015, il n’y a pas eu de revue des indicateurs du cadre macroéconomique (taux de croissance, taux d’inflation…).

« Depuis 2015 nous n’avions pas fait de revue commune de l’économie du Congo. On va commencer par remonter les manches. Se mettre au travail et déterminer la situation économique ensemble pour faire un article 4 (un audit de l’économie congolaise) qui va nous permettre d’établir où sont les forces et les faiblesses, où les politiques budgétaires peuvent être améliorées. Nous donnerons des conseils appropriés à Monsieur le président et à son gouvernement. On verra ensuite si on peut aider financièrement sous forme des programmes », a dit Christine Lagarde.

Elle s’est dit ravie qu’on ait pu renouer la relation et mettre en place ce partenariat pour travailler ensemble à l’amélioration de la situation économique et de la situation des populations.

La dernière fois qu’une délégation de FMI s’est rendue en RDC remonte au mois de juin 2015. La RDC, comme la plupart des pays africains, faisaient alors face à une crise économique et financière provoquée par la baisse des prix des matières premières. Pour sortir de ce bourbier, l’Etat congolais espérait bénéficier des appuis budgétaires qu’il voulait solliciter auprès de certaines institutions financières multilatérales.

St Théodore Ngangu/MMC


(TN/Yes)