Le phénomène de la corruption et de la fraude suscite des vives débats en Rdc, c’est ce qui a amené les chefs des confessions religieuses, Membres de la Commission d’intégrité et médiation électorales(Cime) à réfléchir sur ce fléau qui a érigé domicile auprès de la société congolaise.

Une matinée de réflexion sur l’intégrité électorale est organisée pour la cause depuis ce jeudi 28 mars 2019 avec l’appui de l’Institut alternative et initiatives citoyennes pour la gouvernance démocratique (l’I-Aicgd) au siège même de la Cime à Mont- Fleury autour du thème : « comment lutter contre la corruption et la fraude électorale en Rdc ».

Le Coordonnateur de l’I-Aicgd, Maître Sylvain Lumu et maître Pacifique Nkunzi, chercheur à l’école de formation électorale en Afrique centrale(Efeac), tous deux juristes et experts électoraux, ont échangé avec les membres de la Cime, sur ces phénomènes (fraude et corruption) qui ont fait débat au niveau de la population congolaise à la suite des élections des sénateurs.

Pendant près de 3 heurs, les deux juristes ont cogité ensemble avec les membres de la Cime sur le thème du jour avant d’arriver à des recommandations et actions à entreprendre pour barrer la route à la corruption et à la fraude électorale.

Prenant en compte l’expérience vécue lors des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales ainsi que celles des sénateurs, la Cime s’est résolue à continuer dans la recherche des réponses efficaces afin de prévenir les conflits électoraux et de veiller à l’intégrité des processus électoraux.

Pour mener à bon port leur combat, les chefs des confessions religieuses ont levé l’option d’associer les différentes autres structures et tendances de la société civile dans cette démarche pour mener un plaidoyer efficace auprès des autorités de la Rdc.

En outre, le révérend Elebe Kapalay Delphin, président de la Cime a invité les experts et les membres de sa structure à approfondir davantage cette réflexion dans le but d’aider le pays à relever les défis qui sont les siens dans le processus démocratique.

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/Yes)