«En conclave à Bruxelles, Lamuka entre tourner le dos ou suivre Fayulu », titre LE POTENTIEL qui indique qu’après la déroute de son candidat, Martin Fayulu, à la présidentielle du 30 décembre 2018, les ténors de Lamuka se sont donné rendez-vous à Bruxelles, pour deux jours d’échanges pour redéfinir la nouvelle ligne de ce qui a été jusqu’à ce jour qu’une plateforme électorale.

Et au quotidien de s’interroger : « Comment Lamuka pense-t-il jouer son rôle dans le nouveau paysage politique congolais ? Avec quel langage ? ».

L’AVENIR remarque l’absence de Moïse Katumbi au  lancement des travaux le 21 mars à Bruxelles. Le tabloïd indique l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga qui s’est fait représenter par son conseiller politique Salomon Idi Della Kalonda, serait à Londres où il assisterait à la remise de diplôme de son fils, selon ses proches, qui confirment néanmoins sa présence à la « grande réunion », dont la date n’a pas été fixée. Le journal qui cite JEUNE AFRIQUE souligne également la présence de l’Ong sud-africaine In transformation Initiative (ITI), dirigée par d’anciens négociateurs de la fin d’Apartheid et qui avait réuni ces opposants en octobre 2018 à Johannesburg pour définir le candidat commun.

De son côté, LE VRAI MODERATEUR affirme que cette absence de Moïse Katumbi « crée un malaise » à Bruxelles. Le trihebdomadaire avance que de nombreux proches de Katumbi soufflent le chaud et le froid. Certains auraient exprimé à Bruxelles leur volonté de saisir la main tendue de Tshisekedi. Mais, ils auraient souhaité que ce dernier se démarque radicalement de son prédécesseur Joseph Kabila.

Dans un autre sujet, FORUM DES AS souligne qu’il n’y a « plus de figure emblématique encore en prison » après la libération de l’opposant Eugène Diomi Ndongala jeudi 21 mars.

Face à la presse qui a cherché à lui tirer le ver du nez aussitôt qu’il sortait de la prison, Diomi Ndongala a qualifié de nul et de nul effet, les restrictions énumérées par le ministre de la Justice et garde des Sceaux. Il l’a déclaré dans une très brève déclaration à l’espace "Village ya Masolo", dans la commune de Selembao, raconte le journal qui reprend ces mots de l’opposant : «Ces conditions sont nulles, dans la mesure où elles violent les droits les plus fondamentaux d’un être humain. Nous avons un jugement international qui a tranché sur ce dossier. La RDC a bel et bien été condamnée et ce jugement est exécutoire, conformément à l’article 215 de notre Constitution. Comme garant de la constitution, le Chef de l’Etat actuel, qui veut bâtir un Etat de droit, doit faire respecter les accords internationaux».

« RDC : le contrat d’achat des machines à voter gonflé à 100 millions USD », titre le site d’informations zoom-éco.net qui rapporte le gel des avoirs contre Corneille Nangaa, Norbert Basengezi et son fils pour détournement des fonds alloués aux élections. Le Département du Trésor américain a évoqué la surfacturation de 100 millions USD du contrat d’acquisition de machines à voter comme l’un des sept motifs qui l’ont poussé à sanctionner le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, écrit le site d’informations économiques.

Socrate Nsimba/MMC


(SNK/PKF)