La ministre des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, a salué mardi à Genève,  dans son intervention  lors de la 40ème session du Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme, l’implication du  Président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans la promotion et la protection des droits de l’homme en RDC, rapporte  un communiqué de ce ministère reçu mercredi à l’ACP.

Mme Mushobekwa qui a fait savoir que le respect des droits de l’homme sera l’une des principales priorités du Président de la République,  a rappelé la récente levée de la mesure d’interdiction des manifestations publiques, qui a permis aujourd’hui à son principal challenger à la présidentielle,  Martin Fayulu,  de se mouvoir en toute quiétude à travers toutes les provinces.

Une mesure de grâce a été également prise récemment par le Chef de l’Etat en faveur de sept cent détenus qui ne méritaient plus de rester en prison, parmi lesquels certains acteurs politiques bien connus, a dit la ministre des Droits humains , avant de signaler qu’il a également demandé à tous les Congolais qui vivent à l’étranger contre leur propre gré et qui souhaiteraient regagner leur patrie, d’y revenir sans aucune crainte.

Emettant le vœu de voir la RDC s’engager une fois de plus à donner le meilleur d’elle-même pour améliorer la situation des droits de l’homme à travers son territoire national, la ministre des Droits humains a mis un accent particulier sur le renforcement de la sensibilisation, la vulgarisation et surtout la lutte contre l’impunité.

Un autre fait remarquable, a souligné Mme Mushobekwa, est la passation pacifique et civilisée des pouvoirs entre un Président élu sortant et un Président élu entrant. Elle a déclaré à ce sujet  : « 58 ans après l’accession de notre pays à la souveraineté internationale et à l’auto-détermination, un Président ayant achevé ses deux mandats autorisés par la Constitution, Joseph Kabila,  a non seulement réussi à organiser des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales sur fonds propres de l’Etat congolais, mais aussi et surtout a reconnu l’échec de son dauphin et a accepté humblement la victoire d’un candidat de l’opposition Félix Antoine Tshisekedi à qui il a cédé pacifiquement le fauteuil présidentiel».

Des avancées significatives réalisées dans les provinces

Par ailleurs, la ministre des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa s’est dite heureuse d’annoncer la reddition progressive de nombreux groupes armés dans certaines provinces depuis quelques mois, notamment dans le Kasaï où une équipe d’experts internationaux de l’ONU conduite par M. Bacre Ndiaye enquête sur l’affaire Kamuina Nsapu.

Elle a expliqué que les autorités congolaises, à travers les chefs coutumiers, les ONG et les confessions religieuses poursuivent, d’une part, la campagne de sensibilisation entamée en septembre 2017 pour ramener  la paix  dans cette partie du pays et facilitent  la réinsertion sociale des enfants sortis des groupes armés, de plusieurs femmes violées, d’autres devenues veuves par la force des choses et des milliers d’orphelins sans toit.

D’autre part, la justice poursuit également son travail sur le terrain dans le cadre du procès sur le meurtre le 12 mars 2017 des deux experts de l’ONU et de leurs accompagnateurs congolais à Bunkonde, dans la province du Kasaï central.

A cet effet, elle a promis au Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme d’aller jusqu’au bout afin qu’aucun crime ne reste impuni, avant d’indiquer que le Président de la République a diligenté des missions d’enquête dans le territoire de Yumbi, dans la province de Mai-Ndombe endeuillé par le massacre de plusieurs centaines de personnes en vue de faire la lumière sur ce qui s’y est réellement passé et établir les responsabilités pour que les coupables et les principaux suspects soient déférés devant les instances judiciaires congolaises.»

ACP


(TN/Yes)