« Félix Tshisekedi joue avec le feu », titre LE POTENTIEL.  Ce journal qui cite LA LIBRE Belgique rappelle : « Félix Antoine Tshisekedi a annoncé qu’il suspendait ce lundi 18 mars l’installation des sénateurs élus vendredi dernier et qu’il reportait dans la foulée  l’élection des gouverneurs, expliquant par ailleurs,  « Une décision pas constitutionnelle qui peut lui coûter  cher ». « Le FCC qui dispose de toutes les cartes en main va-t-il pousser son avantage jusqu’à la destitution ou va-t-il accepter de passer l’éponge, à condition que Félix Tshisekedi rentre dans les rangs, peut on encore lire dans cet article".

 Dans son article intitulé : « Report sine die de l’élection des gouverneurs de province, ce journal   considère : « C’est  une bombe que la réunion interinstitutionnelle a lancée au terme de sa rencontre du lundi 18 mars autour du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Trois grandes décisions sont issues de cette réunion, à savoir la suspension de l’installation du nouveau Sénat, le report sine die de l’élection des gouverneurs de province ainsi que l’ouverture des enquêtes par le PGR près la Cour de cassation pour des cas de corruption avérés aux dernières sénatoriales » avant de s’interroger : « Quelle sera la réaction de la Céni ? »

« La mainmise des pro-Kabila au Sénat ravive la tension », selon LE POTENTIEL. Citant AFRIKARABIA, ce journal rapporte qu’Après l’assemblée nationale, la coalition de Joseph Kabila s’offre une puissante majorité provoquant la colère des militants de l’UDPS, le propre parti du nouveau président Félix Tshisekedi. Avec une imposante majorité dans ces deux chambres, la coalition de Joseph Kabila pourrait de nouveau porter son poulain à la tête de l’Etat congolais... sans passer par les élections directes. Un scénario qui fait dire que la crise politique est encore loin d’être terminée en RDC, estime-t-il.

Toujours sur ce dossier, «Le Sénat congolais: une institution couverte d’opprobre ». LE POTENTIEL qui propose ce titre, souligne : « Au vu des résultats des élections sénatoriales du 15 mars 2019, le Front commun pour le Congo (FCC) a une fois de plus confirmé son emprise sur la scène politique congolaise. Déjà majoritaire à l’Assemblée nationale, le FCC vient de dompter le Sénat où il a réussi à obtenir les 2/3 de sièges. La plateforme politique de Joseph Kabila est assurée de dicter sa loi au Parlement ».

Dans un autre article qui porte le titre : « Les trois mesures de la réunion interinstitutionnelle de ce lundi », LE POTENTIEL écrit : « Les avis sont partagés. Pour les uns, ces mesures sont salvatrices, mais ce n’est pas le cas pour les autres. C’est le cas par exemple, du parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui salue le report de l’élection des gouverneurs et la suspension de l’installation des sénateurs. Par contre, le Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) cher à l’ancien président, Joseph Kabila, s’oppose du report de l’élection des gouverneurs ».

LA PROSPERITE qui accorde également de l’importance à ces faits interpelle : « RDC : évitez la crise institutionnelle inutile ». Il relève dans l’article ainsi intitulé que « Depuis  un certain temps, un nombre d’événements inquiétants se succèdent dans notre pays et présagent d’un proche avenir incertain. Pour LA PROSPERITE, « Il  conviendrait, dès maintenant, d’y prêter l’attention nécessaire, de soumettre ces faits et leur agencement à une analyse rigoureuse afin d’éviter l’occurrence de l’anarchie que préparent les officines intéressées à la perte de  RDC ».

Alors que pour sa part  L’AVENIR accuse : « L’ interconstitutionnelle viole la constitution ».

Des incidents ont émaillé les élections sénatoriales. Des militants d’un parti politique bien connu ont, non contents du comportement de leurs élus dans les assemblées provinciales, ont manifesté leur colère avant de vandaliser les biens de certains privés et de provoquer mort d’homme, indique notre confrère.

Au delà de tout ce qui vient d’être dit, conseille ce dernier, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi devrait se comporter beaucoup plus comme le vrai président de la République. Il devrait donc prendre ses distances avec son parti politique pour éviter la confusion des parts. Aussi longtemps que les militants le considéreront comme chef du parti, ils ne lui accorderont pas le respect dû à son rang. C’est le cas de motards (Wewa) qui vont s’infiltrer dans son cortège officiel ! Dans ce contexte, note encore L’AVENIR, tout devra être fait pour que le pays ne paie pas la désorganisation d’un parti politique, peu importe que ça soit l’UDPS.

Au sujet de la décision du Tribunal correctionnel de Nanterre, au sujet l’affaire du patron de l’orchestre Quartier Latin, FORUM DES AS qui titre :« Koffi Olomide condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis », L'artiste musicien congolais Koffi Olomide est condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis, annonce ouragan.com, un média en ligne. La décision du Tribunal correctionnel de Nanterre, en France, est tombée hier lundi 18 mars , selon ce journal qui cite actualité.cd et lisapo.info.

Sanctionné par le Tribunal français, le patron de l'orchestre Quartier Latin était accusé d'agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses.

D'après les plaignantes, l'accusé leur imposait des relations sexuelles non consenties, notamment lorsque l'artiste donnait des concerts ou enregistrait en France.

Le tribunal correctionnel de Nanterre a finalement tranché en l'absence du patron de Quartier latin. Agée de 62 ans, la vedette congolaise était poursuivie pour atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité et pour séquestrations, rappelle ce journal.

Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis en région parisienne, entre 2002 et 2006.

Les quatre danseuses avaient fini par s'échapper du pavillon une nuit de juin 2006 et avaient déposé plainte en 2007, 2009 et 2013. Aussi, par peur des représailles, elles n'ont plus osé retourner dans leur pays, la République démocratique du Congo.

Ainsi, relève FORUM DES AS, le 11 février 2019, devant le tribunal de Nanterre près de Paris, Koffi Olomide comparaissait également pour avoir facilité l'entrée et le séjour irrégulier en France des plaignantes et pour les avoir fait travailler illégalement en les privant de rémunération.

Boni Tsala T/MMC


(BTT/PKF)