En effet, le Front Commun pour le Congo (FCC) a consolidé son avance, en ne laissant presque rien pour son partenaire. Cap pour le changement (CACH). Ainsi, l'on a connu des violences à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), à Kananga (Kasaï-Central), à Goma (Nord-Kivu) et à Kinshasa. A Mbuji-Mayi par exemple, les résidences de certains députés ont été carrément détruites sans oublier la mort d’un policier. A Kinshasa, des militants ont même investi le Palais du peuple, pendant que d’autres se dirigeaient vers la Cité de l’Union africaine, ou travaille le Président Félix Tshisekedi. La Permanence du PPRD sur Sendwe a aussi subi la loi des mécontents, Même si les personnes lésées peuvent déposer leurs recours à la Cour Constitutionnelle, une réunion interinstitutionnelle est prévue ce lundi.

Elle aura pour tâches de prendre des mesures urgentes, dans le respect de la constitution et de la loi électorale. C’est dans ce contexte que le porte-parole de la Majorité, l’ambassadeur André-Alain Atundu à dénoncer auprès du Procureur général près la Cour d'Appel de la Mongala, des faits de corruption à charge de quatre députés provinciaux, tout en lui demandant de faire de son mieux sur base des dispositions légales en la matière, pour mettre fin à ce genre de pratiques.

L’on apprend d’ailleurs qu’à la Mongala le président de l’Assemblée provinciale et tous les membres du bureau de cet organe délibérant ont été assiégés par des candidats qui n'ont pas été élus, parce qu'ils avaient reçus l’argent de chacun, rassurant de donner leur voix. La ville de Lisala, traditionnellement paisible, s’est transformée vendredi dernier, à l’issue du vote, en une ville rébellion. Certains candidats malheureux ne se sont pas arrêtés-là, à l’instar de l’Ambassadeur André Alain Atundu, qui a nommément porté plainte contre quelques députés pour des faits établis de corruption tel qu’il le décrit lui-même dans sa lettre adressé au Procureur.

L’Avenir


(TN/Milor/GW/Yes)