Lors de cette rencontre avec les médias accrédités à la Monusco, Florence Marchal a laissé entendre que la représentante du secrétaire général de l’ONU en RDC séjourne actuellement à New York, dans le cadre des discussions relatives au renouvellement du mandat de la Monusco, qui va expirer le 31 mars prochain. Cette initiative a été prise en perspective de la session du conseil de sécurité qui sera consacrée à la RDC dès lundi 18 mars prochain.
La session du conseil de sécurité des NU, outre la question du renouvellement du mandat de la Monusco, la porte-parole de Leila Zerrougoui, va en même temps évoquer la question sur la situation sécuritaire du territoire de Yumbi, dans la province de Mai-Ndombe, qui depuis fin 2018, a entrainé la mort de plus de 500 personnes, d’après une enquête menée par le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme. Selon la porte-parole de la Monusco, ce sujet fera aussi l’objet d’un débat houleux.
Par ailleurs, elle a aussi révélé que la représentante de l’ONU au Congo va poursuivre son périple jusqu’à Genève, afin de prendre part au dialogue interactif sur la République Démocratique du Congo, organisé dans le cadre de la 40ème session du conseil des droits de l’homme. Pour Florence Marchal, le bureau des Nations Unies pour le droit de l’homme dénonce l’implication des chefs coutumiers dans l’affreuse affaire de Yumbi. Selon elle, la Monusco a d’ores et déjà entrepris des enquêtes judiciaires contre des auteurs de ces crimes, et ils doivent être poursuivis et punis, dixit la porte-parole de la Monusco.
Saisissant l’occasion, Florence Marchal a épinglé le fait que la Monusco par le biais de sa représentante en RDC, tient à attirer l’attention sur les signes encourageants observés dans certaines provinces du pays, où des éléments des groupes armés ont manifesté leur intention de soutenir le nouveau Président de la République dans son combat pour la paix sur toute l’étendue du territoire national du Congo.
Grâce Kabedi/La Prospérité
(TN/Rei/GW/Yes)