Mme Ebanza, qui intervenait au cours de la matinée de réflexion en prélude à la Journée internationale de lutte contre l’esclavage des enfants célébrée chaque 16 mars, a déclaré que ce phénomène constitue un instrument de guerre commerciale planétaire.

Pour Mme Ebanza, certaines entreprises exploitent les jeunes et des milliers d’enfants sont obligés de travailler comme des domestiques, ouvriers, cultivateurs contre de très petites sommes d’argent. Victimes d’esclavage moderne, ces enfants sont parfois forcés de se marier, car ils sont les moins protégés, a-t-elle poursuivi.

Dans ce cadre, elle a annoncé la tenue du 16 au 17 mars des entretiens avec les jeunes de sa structure afin de les amener à briser le silence et à dénoncer ces actes barbares.

Notons que le 16 Mars, le monde célèbre la journée mondiale contre l‘esclavage des enfants, instituée par les Nations Unies en 1995. Pour la petite histoire, elle a été instaurée après la mort d’un jeune pakistanais de 12 ans qui avait tenté de dénoncer les mauvais traitements auxquels il était soumis depuis qu’il avait été vendu pour rembourser une dette de la famille.

ACP


(ROL/PKF)