A cette occasion, l’ambassadeur du Canada en RDC, Nicolas Simard, a salué ce projet structuré autour de quatre thématiques : la protection, la santé, la participation, la communauté et la famille, la réinsertion et l’accompagnement socio-économique des enfants et jeune vulnérables.

Il a également apprécié les témoignages de deux enfants réinsérés dans le cadre de ce projet, avant de réaffirmer l’accompagnement du gouvernement canadien à la RDC dans ce processus de renforcement du système de protection communautaire des enfants et jeunes de la rue de Kinshasa.

Le ministre provincial de la Santé, des Affaires sociales et Communication, Dominique Weloli Kanda Nzale, qui a présidé cette réunion de pilotage, a salué cette coopération et l’étroite collaboration entre les gouvernements congolais et canadien permettant de renforcer la protection des enfants dont le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en a fait l’une de ses préoccupations.

Il a indiqué que ce pragmatisme exprimé par les différents partenaires impliqués dans ce projet augure un meilleur avenir de l’encadrement et de la réinsertion des enfants en situation difficile dont les différentes structures de la ville de Kinshasa commises à cette cause vont les accompagner pendant ces cinq ans.

446 enfants scolarisés

Selon le coordonnateur du Consortium de ce projet et de l’ONG internationale «Médecins du monde à Kinshasa, Augustin Ngoyi, depuis le début de la mise en œuvre de ce projet en février 2018, 446 enfants de la rue dont 134 filles et 312 garçons ont été scolarisés à Kinshasa.

Le Consortium de la mise en œuvre de ce projet est composé des membres du Réseau des éducateurs des enfants et jeunes de la rue(REEJER), de l’«Apprentis Auteuil» et des «Médecins du monde Belgique/France, est financé par le gouvernement canadien à la hauteur de huit millions de dollars américains pour une durée de cinq ans.

Il vise à améliorer le bien-être des enfants et des jeunes en situation de rue et/ou de vulnérabilité à travers les axes de prévention de la violence faite aux enfants, la prise en charge des victimes, l’amélioration des services offerts aux familles à risque et aux enfants et jeunes en situation de la rue ainsi qu’à l’amélioration et le respect des politiques publiques en matières de protection de l’enfant.

ACP


(ROL/PKF)