Parmi ces routes, figure l'avenue de l'Université, inscrite au programme d'urgence du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. La route en béton armé a l'avantage de pérenniser le trafic, soit 50 ans tandis que la route en chaussée souple ne dure que 15 ans si elle est bien entretenue, a relevé Benjamin Wenga, soulignant que le délabrement précoce des routes est consécutif à la pression exercée sur elles par les usagers et la population riveraine.

Il s'agit de la pratique de jeter des immondices dans les ouvrages d'assainissement et des réparations sur la chaussée sans oublier leur entretien régulier; Il a fait remarquer qu'une fois les travaux de construction ou de réhabilitation de la route terminés, il appartient aux autres entités d'assurer sa bonne gestion, citant au passage les services de l'environnement, du gouvernement provincial, de l'urbanisme, de prendre des dispositions chacun en ce qui le concerne pour la protection des investissements consentis. Le délabrement de l'avenue de l'université, souligne-t-on, est consécutif à la présence d'une nappe phréatique sur une bonne partie de la route qui fait que l'asphalte ne tienne longtemps, l'eau étant l'ennemi n01 de la route.

Pour rappel, l'avenue de l'université a déjà connu deux interventions dont la dernière remonte à 2012 par société « House construct ». Cette artère n'a pas fait long feu à cause des faits relevés ci-haut.

Avec agences/Le Potentiel


(TN/Milor/GW/Yes)