Dans ce rapport dont copie a été déposée à l’ACP, le numéro un de l’APUKIS donne le récit des évènements malheureux survenus sur le campus de l’Université de Kisangani, le 07 et le 08 février dernier, où les étudiants habitant le home Complexe Elungu ont manifesté devant le bâtiment administratif de l’Université.

Ce, pour revendiquer la libération de deux de leurs collègues retenus à garde en vue dans un dossier de meurtre, qui s’est soldé par la séquestration des autorités académiques et administratifs pendant plus de quatre (4) heures, tout en menaçant d’incendier quelques engins qui se trouvaient dans le parking, notamment 3 véhicules et 7 motos.

Lesquels évènements ont plongé l’université dans une crise sans précèdent.

Devant la gravité de cette situation poursuit le document, le personnel de l’Université réunis dans la tripartite APUKIS, Association des Scientifiques (ASUKIS) et Personnel  Administratif technique et ouvrier (PATO), a lancé un mouvement de grève illimité, sans  une évolution par rapport à leurs revendications.

Aussi le rectorat de l’université a signé le weekend dernier, une décision  excluant définitivement, six étudiants reconnus coupables de cette forfaiture et le  déguerpissement des pensionnaires de trois homes à savoir : Complexe Elungu, village Koli et Monaco.

ACP


(ROL/PKF)