Trop ce trop, c’est le cri de détresse lancé par le corps des inspecteurs du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), réuni lundi 4 mars pour une marche silencieuse dans l’enceinte de l’Athénée de la Gombe.

Pour cause, ils s’insurgent contre le ministère en charge de la Formation professionnelle, métier et artisanat qui a franchi la ligne rouge en organisant le 24 février 2019, le préliminaire des « Examens d’Etat ». En se basant sur l’ordonnance loi de 1988 et la loi de l’éducation 2014, les inspecteurs clament haut et fort, l’organisation de la session des « Examens d’Etat », est une activité exclusivement de l’EPSP.

Un des inspecteurs a fait savoir que : « nous dénonçons l’usurpation de l’organisation des « Examens d’Etat » par le ministère de la Formation professionnelle, métier et artisanat, qui fait tout sauf ce qu’il devrait faire », a-t-il déclaré. Selon lui, lorsque vous parcourez la loi cadre dans son article 145 alinéas 3, il est stipulé « l’évaluation pédagogique est du ressort du camp des inspecteurs de l’inspection générale que nous sommes », renseigne-t-il.

Les saucissonnages des charges de ministères ne concernent pas la demande politique, mais nuit à l’image des institutions à travers la dispersion des énergies. Par ailleurs, bon nombres de ministères sont confrontés aux pareils conflits.

Gisèle Mbuyi/MMC


(GM/TN/Yes)