L'élection des gouverneurs des provinces interviendra le 26 mars 2019. Pour Kinshasa, sept candidats à ce poste sont en lice. Il s'agit, entre autres, de Laurent Batumona, Deo Kasongo, Magloire Kabemba. Contrairement aux rumeurs qui circulaient, quant à une éventuelle candidature de Kimbuta Yango à sa propre succession au poste de gouverneur, ce dernier n'est pas candidat. Il va donc se contenter de son nouveau siège à l'Assemblée nationale. L'opinion s'interroge-t-elle quant aux défis que doit relever le futur patron de l'exécutif provincial de Kinshasa.

Rien que dans le secteur de l'environnement et assainissement de la ville, les experts en matière avaient fait état de plus 90 mille tonnes d'immondices qui seraient en souffrance d'évacuation.

Le successeur de Kimbuta, actuel gouverneur de la ville de Kinshasa, capitale et siège des institutions du pays, ne doit pas considérer son élection comme une promenade de santé. Un énorme travail l'attend juste après son entrée en fonction.


D'où, il n'est pas loisible du tout de faire comme ont toujours fait les autres, invités ses proches pour festoyer son élection.

En tout cas, il doit se mettre impérativement au travail, relever d'énormes défis qui font ombrages quant au vécu serein de la population. Parmi lesquels, rappelle-t-on, il y a cette épineuse question d'insalubrité qui frappe de plein fouet Kinshasa qui a perdu la belle robe d'antan.


Le sobriquet « Kin la belle» n'est resté que de nom, puisqu'aujourd'hui, il n'est pas du tout possible à une tierce personne de franchir un pas, sans pour autant faire face à l'insalubrité. Pour résoudre cette problématique, l'opinion pense qu'au-delà des moyens logistiques et humains que le remplaçant de Kimbuta pourrait mettre en place, l'Exécutif de Kinshasa doit s'appuyer également sur deux substrats.

Pour certains Kinois, la sensibilisation de la population s'avère indispensable. Ils notent, certes, l'intervention du pouvoir public qui aura été faible dans la gestion de l'environnement, mais aussi la population Kinoise a été à la base de la descente aux enfers environnementale. Pour ce faire, martèlent des sources, les églises, écoles doivent aussi être saisies pour résoudre cette ultime question.

Outre la sensibilisation sur cette question de l'environnement, les plus légalistes pensent que le nouveau patron de l'Hôtel de ville de Kinshasa ne doit pas se mettre en marge de la coercition.

Les kinois, sans fouet, ont toujours le cou raide. Le nouveau Gouverneur doit faire l'usage de la sévérité quant à la question des immondices. Sinon, on va toujours tourner autour du pot", a déclaré un quidam au centre-ville, le mercredi 20 février dernier.

Francis Sengeyi/La Prospérité


(ROL/Rei/GW/Yes)