Les autorités académiques de l'Unikis affirment, à travers deux communiqués affichés ce lundi 4 mars sur les valves du bâtiment de cet établissement, avoir pris cette mesure à la suite des troubles à répétition perpétrés par les pensionnaires de ces résidences estudiantines.

Elles demandent aux pensionnaires des résidences estudiantines dénommées complexe Elungu, village Koli et Monaco, estimé à 1400, de les libérer entre le 4 et le 6 mars prochains. SIX ETUDIANTS DEFINITIVEMENYT EXCLUS DE L'UNIVERSITE Le comité de gestion de l'UNIKIS souligne, dans le même document, que ces homes, du reste non réhabilités, ont été occupés de façon anarchique par les étudiants durant plusieurs années.

" Ces pensionnaires difficilement identifiables ont été à la base, à plusieurs reprises, des troubles à l'ordre public et des désordres à travers le campus de l'Unikis ", renseigne le communiqué. Le deuxième communiqué du Comité de gestion informe la communauté estudiantine du renvoi définitif des six étudiants, accusés de ternir l'image de l'Université de Kisangani en perturbant l'ordre public et ses activités.

NON A DES TROUBLES SUR LE CAMPUS DE L'UNIKIS Les autorités académiques de l'Unikis rapportent que ces six étudiants exclus ont refusé, à trois reprises, de répondre à l'invitation leur tendue en vue de répondre des faits qui leur ont été reprochés.

Plus d'un observateur craint que ces nouvelles mesures du Comité de gestion de l'Unikis puissent donner lieu à des manifestations estudiantines.

Pour rappel, les étudiants de l'Unikis ont attaqué, le 8 février dernier, les résidences de leurs professeurs et celles de leurs administratifs, détruisant certains de leurs biens. Ces actes de vandalisme marquaient la désapprobation des étudiants face à la décision des autorités académiques qui exigeaient le déguerpissement de leurs camarades logés au Complexe Elungu.

Orly-Darel Ngiambukulu/Forum des As


(ROL/PKF)