Les épreuves sont tellement de taille pour l’espace Grand Léopoldville que l’urgence d’une thérapie adéquate s’impose. La double disparition du Patriarche Antoine Gizenga alias Yandi ve, et du Vice-président congolais honoraire, Yerodia Abdoulaye Ndombasi  n’ont pu que lester la plaie des dignes filles et fils de cette partie du Congo-Kinshasa dont le traumatisme lié à la défaite de Fayulu à la présidentielle de décembre 2018 est encore perceptible de part et d’autre. A en croire des analystes patentés intéressés à la géopolitique, il va sans dire que Gizenga Lugi, Secrétaire permanent et Porte-parole du Palu, le Professeur Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, Président national du Mouvement bleu, et  M. Freddy Matungulu  viennent en pôle position pour porter le flambeau du leadership de cet espace du pays où nombreux Notables sont accusés, à tort ou à raison, d’habitués à la morsure de l’hameçon. 

   Cri d’alarme

A l’heure du partage de l’imperium pour résorber toutes formes de crise en présence au pays, le cri d’alarme des dignes filles et fils de différentes provinces issues du Grand Léopoldville retentit,  sans commune mesure. Le défi, en effet, est loin d’être négligeable quant à la prise en compte du critère géopolitique dans le choix aussi bien des membres du Gouvernement que de tous les autres animateurs des nouvelles institutions. Encore, faut-il non seulement charmer ces compatriotes, mais en raison de l’équilibre géopolitique, les rassurer de leur intégration à la gestion du pays. Il appert que de la litanie de moult Intellectuels membres de la haute crème intellectuelle issue de cet espace du territoire national, tous les aspects pris en compte, Lugi Gizenga, fils du Patriarche Antoine Gizenga et Secrétaire permanent du Palu, le Professeur Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, Autorité morale du Mouvement bleu et ancien candidat recalé à l’élection présidentielle de décembre 2018, ainsi que le Professeur Freddy Matungulu,  Président de Congo na biso, se bousculeraient en termes de meilleure offre pour représenter, valablement, le Grand Léopoldville. Certes, la carte semble être complexe.

Moment propice

En effet, il est question de panser, tant soit peu, les plaies des compatriotes de l’espace Grand Léopoldville ici en détresse morale. D’abord, pour la double grande perte de principaux Notables charismatiques du terroir, jusqu’ici non inhumés, en l’occurrence  l’ancien Premier Ministre et leader historique du Bandundu, Antoine Gizenga Fundji, ainsi que le Vice-président congolais honoraire, Yerodia Abdoulaye Ndombasi, Gourou politique du Bas-Congo. Ensuite, actualité oblige, il importe de prendre en compte la problématique du fauteuil présidentiel frôlé par le digne fils de cet espace géopolitique, Martin Fayulu Madidi, à la présidentielle de décembre 2018. A tout prendre, l’enjeu dans la recherche de cette inclusivité, voulue à cor et à cri, par l’opinion tant interne qu’externe, se veut, outre la cohésion nationale, mais aussi et surtout la succession positive de ces icônes du Grand Léopoldville qui, durant plusieurs décennies, ont incarné réellement la voix de cet espace dans les institutions nationales.

Profil probant  

Toutes choses restant égales par ailleurs, le cinquième Chef de l’Etat congolais,  Félix Antoine Tshisekedi et, vraisemblablement, l’Autorité morale du FCC, le Président congolais honoraire, Joseph Kabila, sont placés devant leur responsabilité. Car, tout compte fait, qu’il s’agisse notamment de la primature de la République, comme des autres postes stratégiques de souveraineté nationale, la meilleure option n’est pas loin d’être le recours aux compatriotes qui soient  le reflet de la volonté du peuple, mais aussi ceux qu’il faut à la place qu’il faut.

La Prospérité


(ROL/Rei/Yes)