Après l’élection du président de la République, des députés nationaux et provinciaux, l’heure est à la course pour les postes de gouverneurs et sénateurs.

La Commission électorale nationale indépendance (Ceni) a passé au peigne fin les listes présentées par les partis et les regroupements politiques, et la Ceni a rendu public la liste des hommes et des femmes qui voudraient diriger l’une ou l’autre province de la Rdc.

Dans les 24 provinces que compte la Rdc, le constat est qu’il n’y a que deux femmes qui ont postulé pour le poste de gouverneur. Il s’agit de Mme Eve Bazaïba [Photo] pour la province de la Tshopo et Mme Marie-Claire Kengo, fille du président du Sénat, Léon Kengo qui a postulé pour la province du Nord-Ubangi.

Une fois de plus, la femme n’est pas bien représentée dans cette course vers le gouvernorat au moment où l’on prône la parité à tous les niveaux.

Cette situation révolte plusieurs différentes structures féminines.

Bon nombre de femmes politiques évoquent les raisons financières, surtout que les députés provinciaux exigent au candidat gouverneurs de pot de vin.

La corruption bat son plein dans les chefs des candidats sénateurs et gouverneurs.

Plusieurs candidats qui ont postulé pour le sénat et le gouvernorat ont dénoncé ce qu’ils qualifient de corruption à laquelle se prêtent certains députés provinciaux, poussant ainsi certains à retirer leur candidature.

Les dernières en date, sont l’homme d’affaire Adam Bombole, Vydiye Tshimanga ainsi que Mme Jolie Kenda.

Pour devenir gouverneur ou sénateur, faudra t-il être le meilleur corrupteur de la province ? S’interroge l’opinion.

Messieurs les députés provinciaux ayez un sursaut de dignité au nom de vos électeurs.

Ces députés provinciaux exigeraient les sommes allant de 20.000 dollars à 50.000 dollars.

Ils évoquent comme raison qu’ils doivent rembourser leur argent étant donné qu’ils ont été en campagne.

Cet argent doit être payé en deux tranches et certains candidats ont déjà payé des avances.

Devant ce combat de coq, la plupart des candidats sont obligés de désister pour faute de moyens.

Comme pour dire que sans argent, pas de poste pour les gouverneurs et sénateurs.

Qui vivra verra en Rdc.

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/Yes)