« Dans cet élan de dégel des relations entre la RDC et nos partenaires européens, je voudrais finalement lancer un appel pressant pour la levée des sanctions ayant concerné l’un ou l’aUtre responsable congolais particulièrement à la suite de la décision y relative du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine de juillet 2017 », a déclaré le président congolais.

Le 10 décembre 2018, le Conseil européen avait prolongé les mesures restrictives actuellement en place contre certaines personnalités congolaises jusqu'au 12 décembre 2019. Ces sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de visa pour l'Union européenne visant 14 personnes. Elles avaient été adoptées le 12 décembre 2016 et le 29 mai 2017 en réponse à ce qu’il considère comme entraves au processus électoral en RDC et aux violations des droits de l'homme qui y étaient liées. Le Conseil réexaminera à nouveau les mesures restrictives compte tenu des élections en RDC. Il s’était dit prêt à les adapter en conséquence.

Ilunga Kampete (FARDC), Gabriel Amisi Kumba (FARDC), Ferdinand Ilunga Luyoyo (PNC), Célestin Kanyama (PNC), John Numbi (PNC), Roger Kibelisa (ANR), Delphin Kaimbi (DEMIAP), Evariste Boshab (ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité), Alex Kande Mupompa (ancien gouverneur du Kasaï Central), Jean-Claude Kazembe Musonda (ancien gouverneur du Haut-Katanga), Lambert Mende (ministre de la Communication et des Médias), Eric Ruhorimbere (FARDC), Ramazani Shadary (ancien ministre de l’Intérieur et candidat malheureux à la présidentielle du 23 décembre 2018) et Kalev Mutond (ANR) sont concernés par ces sanctions.

Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine (UA) avait demandé la levée de toutes les sanctions individuelles imposées par l’UE à l’encontre des personnalités congolaises, « afin de créer un environnement propice à la tenue d’élections libres, transparentes et apaisées en RDC ».

Actualite.cd 


(DNK/Yes)