Le cancer pédiatrique tue et constitue une deuxième cause de mortalité chez l’enfant.

A cet effet, l’Onu a consacré la journée du 15 février pour parler de cette maladie avec comme objectif de faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mais aussi les soins et la recherche d’où l’importance du plan cancer 2014-2019.

Et ce plan doit s’étendre au niveau de la recherche que la prise en charge des enfants malades et de leurs parents. Les cancers chez l’enfant restent, encore aujourd’hui, souvent synonymes d’isolement et de rupture du lien social et scolaire.

Le cancer est une maladie rare chez les enfants. Ils constituent seulement 2 à 3% l’ensemble des cancers recensés. Mais demeure encore un grand défi pour la médecine en Afrique, car, il y a peu d’études épidémiologiques.

Pour la présidente de la Ligue contre le cancer, les cancers chez les enfants restent encore aujourd’hui, souvent synonymes d’isolement et de rupture du lien social. Donc, il est de notre devoir d’exiger la mise en œuvre de solutions concrètes pour aider les enfants et leurs familles avant pendant et après la maladie.

Pour cette journée, la Ligue fait le point et demande la promulgation d’une loi permettant aux enfants touchés par la maladie d’accéder au droit à l’oubli et concrètement ne plus devoir mentionner cette maladie dans les déclarations d’assurance.

Le cancer chez l’enfant a une particularité c’est qu’elle se développe très rapidement, mais si la maladie est diagnostiquée et le traitement se donne comme il faut, l’enfant peut être guéri du cancer.

Avant la maladie

• En matière de prévention 

En développant une prévention réellement efficace et adaptée au sein des établissements scolaires, la Ligue contribue à réduire les inégalités de santé :

- interventions dans les classes : plus de 130 000 élèves sensibilisés chaque année ;

- formation des infirmières scolaires ;

- réalisation d’un travail de prévention sur le long terme en collaboration avec les enseignants.

  • En matière de recherche 

Mieux traiter les cancers pédiatriques est une priorité. Plusieurs projets de recherche, soutenus par la Ligue contre le cancer, pourraient permettre de viser cet objectif. Certains tentent d’identifier les paramètres génétiques favorisant le développement ou l’apparition de récidives. D’autres analysent les complications survenant après traitement, notamment après une radiothérapie, pour en déceler plus efficacement la survenue et, surtout, aider les médecins à mieux les éviter.

  Pendant la maladie 

La Ligue contre le cancer milite pour la préservation de la fertilité (parfois mise à mal par la chimiothérapie et la radiothérapie) des jeunes malades et aide les CECOS (Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme) à développer des projets de recherche sur ce thème.

Au quotidien, la Ligue œuvre pour améliorer la prise en charge personnalisée et assurer la structuration du suivi de long terme des enfants et des adolescents. Par exemple :

- aide apportée aux frais de trajets ou d’hébergements pour les familles en grande précarité ;

- hébergement en famille d’accueil pendant les périodes d’intercure ;

- soutien des enfants et des familles au quotidien dans les centres d’onco-pédiatrie.

  Après la maladie 

Aujourd’hui, la Ligue demande la mise en place d’une loi pour mettre concrètement en œuvre le droit à l’oubli.

Gisèle Tshijuka/MMC 


(GTM/Yes)