La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a rendu public, hier jeudi 14 février, la liste provisoire des candidats à l'élection sénatoriale, prévue le 14 mars prochain. Au total, 874 candidats vont se disputer 100 sièges.

La ville de Kinshasa, à elle seule, compte 143 candidats pour 8 sièges, alors que le Kongo central dispose de 60 candidats pour 4 sièges également.

La compétition sera rude, car les députés provinciaux qui varient entre 20 à 40 candidats selon les provinces auront difficile à opérer de bons choix. A Kinshasa par exemple, les 44 élus provinciaux seront face à 108 candidats pour n'élire que 8.

Les contestataires doivent saisir, dès ce vendredi, la Cour constitutionnelle pour déposer leurs requêtes en contestation de la liste publiée par la Ceni.

Ce, en attendant la publication de la liste définitive prévue le 28 février prochain. Ces élections des Sénateurs ne concernent que 24 provinces sur les 26 que compte la RDC. Les provinces du Nord-Kivu et de Maïndombe vont devoir attendre l'organisation des élections législatives provinciales, prévues le 31 mars prochain.

Ce qui va permettre à ces circonscriptions d'organiser l'élection de leurs sénateurs et de compléter les 8 autres sièges restant pour totaliser 108 sièges prévus par le législateur congolais. Chaque province a un quota de 4 sièges, à l'exception de Kinshasa qui doit donner 8 sénateurs.

Une équipe de la Ceni à Beni et Butembo 

Pour le moment, des dispositions utiles sont en train d'être prises pour tenir la date du 31 mars. Le président de la Ceni l'a affirmé dernièrement au cours d'un entretien avec des candidats députés nationaux et provinciaux des circonscriptions électorales de Beni ville, Beni territoire et Butembo.

La délégation a notamment été informée de la descente imminente d'une équipe technique de haut niveau de la Ceni dans ces territoires, afin de réaliser une mission d'évaluation pour les derniers réglages techniques et opérationnels, avant la tenue de ces élections programmées fin mars 2019. Cette équipe va également assurer la remise à niveau et, si nécessaire, reprendre la formation des agents électoraux aux niveaux des antennes de la CENI. A Yumbi, par contre, les activités semblent reprendre normalement, fait savoir une équipe d'experts de la Ceni déployée sur place. Ces experts procèdent déjà à l'évaluation des conditions logistiques et sécuritaires pour une organisation apaisée des élections combinées législatives nationale et provinciale dans cette circonscription électorale.

La mission exploratoire de la Centrale électorale mène aussi des opérations d'identification et de confirmation des disponibilités des agents électoraux temporaires, retenus avant le report des scrutins du 30 décembre 2018.

Il s'agit principalement des Formateurs Electoraux Nationaux (FEN), des Formateurs Electoraux Provinciaux (FEP), des Techniciens des Centres de Vote (TCV) et des Membres du Centre Local de Compilation des Résultats (MCLCR).

Forum des As


(BT/Yes)