Quelles que soient ses conditions de travail, le journaliste doit être correct dans l’exercice de ses fonctions en respectant les lois et les règles de déontologie qui fondent l’exercice de la liberté de la presse en RDC, a déclaré le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Kasonga Tshilunde, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la radio, ce mercredi 13 février à Kinshasa.

En général, a reconnu Kasonga Tshilunde, il y a des stations de radios qui font bien leur travail en RDC ; alors que d’autres dérapent tous les jours. Selon lui, la célébration de cette journée mondiale « permet d’évaluer l’action annuelle de toutes ces radios et surtout, de donner des conseils pour que le journaliste qui travaille dans sa radio sache qu’il est avant tout journaliste, au même titre que celui qui est à la télévision, à la presse écrite, qui est dans les médias en ligne ».

Il a appelé le journaliste de la radio au respect des règles qui fondent l’exercice de la liberté de la presse dans ce pays et du code de la déontologie. « En respectant cela, il se sécurise », a affirmé Kasonga Tshilunde, estimant qu’il n’y a pas de dérapages qui puissent être justifiés par de mauvaises conditions de travail de journalistes.

« Si quelqu’un qui est dans la profession trouve qu’il y a des mauvaises conditions, c’est plus simple, il la quitte. Il va travailler là où il y a de meilleures conditions. Mais tant qu’il est là, en attendant que les conditions s’améliorent, il doit faire correctement son travail», a-t-il poursuivi. 

Le président de l’UNPC a fait cette déclaration lors d’un échange organisé à Kinshasa conjointement par l’UNESCO et la MONUSCO dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la radio.

Plusieurs journalistes et acteurs de la société civile ont pris part à cette activité, où il a été question notamment de l’expérience de Radio Okapi dans l’édification de la culture de la paix et du dialogue.

Radio Okapi


(BT/Yes)