Une matinée d’éducation civique en faveur de PVH vient d’être organisée à l’initiative de la Fondation Konrad Adenauer. Objectifs : identifier les initiatives susceptibles de favoriser l’autonomisationdes PVH ; arrêter les stratégiespour une meilleure participationdes PVH a‘ la vie politique et voir comment relever les défis de l’intégration sociale des PVH.

Sous le thème «  dialogue entre acteurs étatiques et les personnes vivant avec handicap : inclusion ou exclusion ? », la Fondation Konrad Adenauer a organisé une matinée d’éducation civique en faveur de cette catégorie des personnes. Cette rencontre aeu lieu le mercredi 13 février 2019 ausein de leur siège dans la commune de Barumbu à Kinshasa.

L'objectif de cette matinée, a indiqué le coordonnateur national decette Fondation, le Professeur Mabiala Mantuba-Ngoma, est de promouvoir ledialogue permanent entre acteurs étatiques et personnes vivant avec handicap (PVH). Et de poursuivre : un teldialogue a pour mission d’identifier les initiatives susceptibles de favoriser l’autonomisation des PVH. Egalement arrêter les stratégies pour une meilleureparticipation des PVH a la vie politique ; enfin, voir comment relever les défis de l’intégration sociale des PVH. Pour le professeur Mabiala, cette rencontre est la première activité que la Fondation Konrad Adenauer organise pour cette année en cours. Donc,c’est aussi une occasion pour cette structure de présenter ses vœux aux personnes vivant avec Handicap.

Pour sa part, le directeur général de Solidarité, nationale et de réinsertion des groupes vulnérables au ministère des Affaires Sociales, M. Vita, a exhorté les PVH à franchir les limites etbannir les stéréotypes. Car, d'après lui, l’épanouissement d’une PVH ne dépend que d’elle-même. «  Le handicapne doit pas être un frein à votreautonomisation », a-t-il dit. « Au contraire, vous devez utiliser autres capacités que Dieu a mis en vous pourêtre indépendant », a-t-il martelé.

Sur ce, M. Vita a évoqué trois facteurs des à prendre en compte pourl’autonomisation des PVH, à savoirl’éducation, l’apprentissage d’un métieret la production. Ila explique qu’il fautétudier pour approfondir la connaissance. Apprendre un métier et, enfin, travailler pour être épanoui, indépendant. Aussi, a-t-il fait savoir, les différentes initiatives mises en place parl’Etat pour venir en aide à ces personnes, entre autres, la création des structures et associations dans le but de promouvoir des avantages administratifs.Mais, en tout cela, a-t-il souligne, l’enjeu principal est le développer ment deses capacités individuelles.

L’intégration des Pvh dans la politique 

A en croire Me Belinda Luntadila Nzuzi, rapporteur de la Commissionnationale des droits de l’Homme(CNDH), le handicap ne peut pas être un obstacle pourl’épanouissement d’une personne. « Pour que vos droits soient défendus, vous-mêmes, vous devriez être surplace », a-t-elle confié. Pour mieux transmettre son savoir, MeBelinda a commencé d’abord par partager son expérience. Elle a ainsi inviteles PVH à s’impliquer dans la politique,en adhérant dans des partis politiques.En intégrant un parti politique, on aurala possibilité d’être entendu.Mais la problématique soulevéeau cours de cette matinée est la question de la marginalisation. Les PVH sont marginalisées dans la société ; qu’ellesaient étudie ou non, elles sont toujoursmoins considérées. C'est ainsi que Me Belinda Luntadila a interpellé les autorités étatiques, les invitant à mettre enplace de structures pour que cette catégoriede personnes fasse partie intégralité de la société. Elle lance un appel à l’engagement de toutes les PVH. Demandantaux associations dans les quelles. Ces personnes évoluent, de créer des groupes de réflexion afin de leur permet de s’exprimer clairement et d’échant des idées.

Le Potentiel 


(GTM/Milor/Yes)