C’est ce qu’a indiqué lundi au cours d’un entretien avec l’ACP, M. Jules Milambo, président du comité de gestion du Centre de spécialisation en communication et nouvelle technologie au Congo (CENCOTEC).

M. Milambo qui s’exprimait dans le cadre de la Journée internationale de l’internet, célébrée le 05 février de chaque année, a souligné que l’internet fait désormais partie intégrante de la vie des jeunes quel que soit leur niveau de revenu et cette prolifération en ligne s’accompagne de plusieurs risques, entre autres, le « cyber intimidation ».

Selon lui, les filles semblent plus susceptibles d’être affectées par ce fléau que les garçons et cela peut leur causer des préjudices, car il touche un large public avant de relever les résultats d’une étude de « journal of Studies » publiés en 2018 aux USA, révélant qu’ «un adolescent sur cinq se réveille la nuit pour aller sur les réseaux sociaux et cela affecte leur qualité de vie ainsi que leur santé ».

Cette étude a-t-il dit, prouve à suffisance que les jeunes s’exposent eux même au « cyber intimidation » et les conséquences sont néfaste pour certains, à savoir, les mauvaises notes à l’école, de problèmes d’estime de soi et de santé lorsqu’on réduit des heures de sommeil.

Il est temps que le gouvernement, les universités ainsi que les familles protègent notre jeunesse du pire qu’offre l’internet en élargissant l’accès à ce qu’il a de meilleur comme précise le thème de cette année « Pour un internet plus sûr », a poursuivi Jules Milambo.

ACP


(ROL/PKF)