Le Président de la République élu, Félix Tshisekedi est appelé à tenir compte de la parité dans la participation aux instances de prise de décision.

Cet engagement se traduit à l’article 14 de la constitution telles que modifié à ce jour qui tipule « les pouvoirs publics veillent à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme en assurent la protection et la promotion de ses droits, ils prennent dans tous les domaines, notamment dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel, toutes les mesures appropriées pour assurer le total épanouissement et la pleine participation de la femme au développement de la nation ».

En effet, les femmes représentée par Mme Julienne Lusenge ont dans une déclaration rendue à la presse félicité le président Félix Tshisekedi pour son élection à la tête de la Rdc. Elles ont en outre affirmé leur collaboration dans le cadre de la promotion et de la défense des droits des femmes et des jeunes filles.

La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. L’Etat garantie la mise en œuvre de la parité homme-femme dans lesdites institutions. La loi fixe les modalités d’application de ces droits.

La loi n° 15/013 du 1er Août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité a même été promulguée pour matérialiser cette volonté politique du législateur congolais en cette matière.

Et de poursuivre que notre pays sera bientôt doté des nouvelles institutions qui vont vous accompagnez tout au long de votre mandat 

Les femmes congolaises viennent à travers cette déclaration, rappeler la prise en compte de la dimension Genre dans la nomination des femmes de votre cabinet, la constitution du nouveau gouvernement national et des gouvernements provinciaux, la constitution des bureaux d’organes délibérants (Assemblée nationale et les Assemblées provinciales) ainsi que dans toutes les institutions publiques.

Ainsi, nous invitons son excellence, Monsieur le Président de la République à matérialiser l’engagement telle que repris ci-haut et les femmes jugerons votre bonne foi lors différentes nominations.

Car, la participation des femmes aux organes décisionnels est l’un des facteurs de développement d’une nation. Il suffit de voir ce qui se passe dans les pays qui ont décidé de tenir compte des expériences des hommes et des femmes pour comprendre la portée de la prise en compte de la parité pour le développement durable.

Gisèle Tshijuka/MMC 


(GTM/Yes)