Les élections des gouverneurs se pointent à l’horizon. Plusieurs candidats en quête du gouvernorat sont en lice. Les alliances, elles aussi, se font et se défont pour une nouvelle conquête du pouvoir.

Une rumeur s’est répandue le jeudi 07 février 2019 sur une prétendue alliance de gouvernance entre la plateforme du Président Félix Tshisekedi, Cap pour le changement (CACH) et le regroupement politique du ministre du Plan, Modeste Bahati, Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A).

Pour couper court à cette polémique, Modeste Bahati, autorité morale de l’AFDC-A a éclairé la lanterne de l’opinion en précisant qu’il s’agit plutôt d’une alliance AFDC-UNC qui a résolu de se mettre ensemble dans la compétition pour conquérir la province du Sud-Kivu.

C’est désormais un secret de polichinelle. D’après les arrangements entre le Front commun pour le Congo (FCC) et la coalition Cap pour le changement CACH, les deux plateformes vont coaliser. Ce qui laisse penser que leurs partis ou regroupement peuvent également faire des alliances sans travailler contre les intérêts de l’une ou l’autre.

De ce fait, c’est désormais le duo Théo Ngwabidje Kasi et Fiston Malago Kashekere, qui se présentera aux élections des gouverneurs prévu le 27 mars 2019. Ces deux candidats potentiels viennent des plateformes politiques AFDC-A de Bahati Lukwebo et l’UNC de Vital Kamerhe.

Ce ticket va affronter les autres candidats en course, notamment Justin Bitakwira, Jean-Claude Kibala Nkold, Shenila Mwanza… « Il n’y a donc pas d’alliance spécifique entre l’AFDC-A et le CACH », a précisé Modeste Bahati. « L’AFDC-A reste membre du FCC», précise le candidat de cette plateforme, Théo Ngwaabidje. « Notre ambition est de gouverner autrement notre province, de redonner l’espoir en étant un gouverneur qui rassemble, un gouverneur pacificateur…apporter chaque jour une idée qui nous conduit au développement intégral ».

Il y a peu, Modeste Bahati Lukwebo a dénoncé la gestion des ambitions au sein du Front commun pour le Congo (FCC), une prise de position inhabituelle pour ce cacique du précédent régime qui a alimenté les rumeurs sur son intention supposée de rallier le nouveau pouvoir.

L’AFDC-A est la deuxième force politique après le PPRD en termes de sièges à l’Assemblée nationale (41 députés) mais occupe la tête du peloton quant aux des députés provinciaux (68).

Gisèle Tshijuka/MMC 


(GTM/Yes)