L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié dans son rapport de janvier 2019 la liste des menaces à la santé humaine notamment les épidémies, la pollution atmosphérique, les maladies non transmissibles, les conflits et les crises, le manque de soins de santé de première ligne, la résistance aux antibiotiques et l’hésitation face à la vaccination, que l'agence onusienne considère comme les plus sérieuses pour cette année 2019 et qu’elle compte bien surveiller de près.

Dans le même cadre, l’OMS a procédé au lancement de son treizième programme général de travail 2019-2023 qui a pour objectif « Garantir à un milliard de personnes de plus l'accès à la couverture maladie universelle, à un milliard de personnes supplémentaires d’être protégées contre les urgences sanitaires et à un milliard de personnes de bénéficier d’une meilleure santé et d'un meilleur bien-être».

Notons que la pollution atmosphérique et le changement climatique seraient les principaux risques pour la santé humaine en 2019. Neuf personnes sur dix dans le monde respireraient un air pollue, si bien que la pollution atmosphérique serait responsable de près de 7 millions de décès prématurés chaque année. Le réchauffement climatique devrait provoquer près de 250.000 décès supplémentaires chaque année entre 2030 et 2050 dus à la malnutrition, au paludisme ou à la diarrhée.

L'OMS affirme que le monde sera un jour confronté à une pandémie de grippe. Face à cette menace, l'agence onusienne travaille avec 153 institutions de 114 pays pour surveiller les différentes souches de grippe potentiellement pandémiques, afin d'élaborer des stratégies de prévention et un potentiel traitement.

En 2018, deux épidémies distinctes d'Ebola ont causé la mort de plus de 400 personnes en République démocratique du Congo.

D'après l'OMS, cela met en évidence le danger des agents pathogènes connus à haut risque qui peuvent potentiellement provoques des épidémies. L’OMS rappelle que des millions de personnes meurent encore du VIH/Sida malgré des progrès considérables dans la prévention et le traitement des infections.

Environ 37 millions de personnes vivraient actuellement avec le VIH/Sida dans le monde, Le plus difficile, selon l’organisation, est d’atteindre les personnes à risquesouvent exclues du service de santé notamment les travailleurs du sexe, les personnes en prison, ou les personnes transgenres, par exemple.

La vaccination constitue un atout majeur pour éviter les différentes maladies

La vaccination est l'un des moyens les plus rentables pour éviter la maladie, puisqu’elle préviendrait actuellement 2 à 3 millions de décès par an. Cependant, la réticence ou le refus de se faire vacciner menace d‘inverser les progrèsdéjà effectues. Pour la rougeole, par exemple, le nombre de cas a explosé de 30% dans le monde. Selon l’OMS, lacomplaisance, les difficultés d'accessibilité et le manque de confiance sont les principales raisons de ces hésitations. Dans de nombreux pays du monde, les populations n’ont pas accès à des services de soins de santé primaires adéquats et abordables.

C'est pourtant le premier point de contact d'un individu avec un système de sante Souvent, les installations sont de mauvaises qualités ou tout simplement inaccessibles.

ACP


(Rei/GTM/PKF)