Des chercheurs viennent de mettre au point un logiciel pour détecter le cancer du col de l’utérus, rapporte lundi 04 février, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, le site www.lepoint.fr.

La source indique que grâce à l’intelligence artificielle, des chercheurs ont réalisé un tout nouveau logiciel capable d’améliorer sensiblement le dépistage du cancer du col de l’utérus. Son algorithme, qui analyse des photos, fait mieux que les experts humains et que les examens de type frottis cervical.

Avec cette nouvelle trouvaille, la présence des cellules précancéreuses a été visuellement détectée dans 91% de cas, contre 69% qui l’ont été par un expert et 71 % grâce à un frottis. Pour développer cet algorithme, le logiciel a dû «étudier» plus de 60 000 images prises lors du suivi médical de 9 400 femmes.

Selon les sources médicales, le dépistage du cancer du col de l’utérus est un processus de diagnostic précoce qui limite le taux de mortalité à l’échelle mondiale. Ainsi, il faut qu’en RDC le gouvernement mette en œuvre des politiques réalistes pour un dépistage urgent et à temps de ce type de cancer considéré comme la seconde cause de mortalité oncologique chez la femme congolaise après le cancer du sein.

S’agissant des techniques de dépistage du cancer, il y a,  entre autres, la cytologie (étude de la cellule sous ses différents aspects), la détermination du papillome virus qu’on ne peut utiliser pour tout le monde faute de moyens. En RDC, on procède toutefois actuellement au dépistage moyennant l’acide acétique qui est très dérisoire et moins couteux, approuvé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Pour pouvoir réduire le taux de cas de maladies, l’OMS plaide notamment pour la prévention, à travers des campagnes visant à offrir un diagnostic précoce aux femmes et à traiter précocement le cancer de l’utérus. Les symptômes de la maladie se manifestent tardivement entre 15 et 20 ans, rappelle-t-on.

ACP


(Rei/GTM/PKF)