Aussitôt la Ceni n’avait-elle pas proclamé Felix Tshilombo élu à l’issue des élections du 30 décembre dernier, que le chef de la diplomatie française monté au créneau pour constater la non-conformité entre les résultats proclamés et ceux réellement sortis des urnes.

Pour lui, les résultats proclamés ne seraient ceux issus des urnes. Un peu confus à la question de savoir d’où détiendrait-il cette certitude, il a cité la source de l'Eglise catholique. Ce ministre français n’a pas encore dit, en quoi la voix de la Cenco serait la voix de Dieu. Et de se justifier qu’il faisait foi à l’observation de la Cenco parce que les missions européennes n’auraient pas été autorisées. Il y a eu pourtant des missions d'observation de l’Union africaine (Ua), de l’Organisation internationale de la Francophonie(Oif), de la Sadc, de la Cirgl, de la Ceeac sans oublier celle de l’Eglise protestante.

A part la Cenco, il y avait aussi des missions de la Société civile congolaise. Pourquoi le jugement de la diplomatie française ne s’est porté que sur les conclusions de la mission de la Cenco ? Il serait seul à se tromper ou à ignorer les autres missions, on comprendrait.

Son collègue belge a fait la même. Aussitôt tombé le rapport de la Cenco, le chef de la diplomatie belge a accouru au parlement belge pour en faire large diffusion. Si pour le Belge, s’ingérer dans les affaires congolaises, parfois les yeux fermés et la tête baissée, c’est son sport quotidien, pour le Français, c’est inhabituel ( ?). L’on se souviendra qu’il n’y a pas longtemps, au Conseil de sécurité, le délégué français avait proposé, sans vergogne que cette institution se fasse à la caisse de résonnance de la Cenco.

Il avait proposé que le Conseil de sécurité publie une résolution dans laquelle il ferait injonction à la Ceni de publier les résultats conformes à la vérité des urnes. Si le Conseil de sécurité de l’Onu avait évité la voie de caniveaux pour y rencontrer l’amateurisme de la diplomatie française, c’est tout simplement parce, l’Afrique du Sud, la Chine et la Russie s’y étaient opposées. Ce n’est donc pas une grande première que de voir la diplomatie macroniène agir par coup de( ?). En tout cas, agir selon les bas intérêts, frôlant le ridicule.

Depuis un temps, les dirigeants européens qui, jadis faisaient miroiter leur aide, afin d’asseoir leur chantage, n’ont de choix que d’épouser les causes perdues. Pourvu qu’elles rapportent. C’est le cas de la cause Katumbi-Bemba. Ces deux promettent de livrer la RDC aux puissances occidentales en crise.

Autrefois, ces puissances débarqueraient purement et simplement au Congo avec comme ambition, « mission civilisatrice ». Mais en réalité, c’est pour chercher de quoi supporter leurs économies moribondes. Mais, ils ne peuvent pas s’y résoudre sans par exemple se souvenir de l’échec du show militaire américain en Somalie. Et la France, après avoir détruit la Libye, en se servant de l’Onu sait que l’expérience n’est plus facilement à refaire.

Puissance moyenne, la France sait que la Rdc peut compter sur mieux lotis militairement qu’elle. Ainsi donc, pour reconquérir la Rdc, aidée par la France, la petite Belgique investit tout sur Bemba et Katumbi. Une association de mobutiste et tshombiste. Ill n’y a pas meilleur profit que Mobutu et Tshombe ensemble, pour faire saliver Bruxelles.

Les deux négriers de temps moderne, ont intensifié le lobbying au sein de l’Union européenne et même des Usa pour trouver un preneur. Car pour eux, la Rdc est à vendre. La monnaie d'échange, c’est la conquête du pouvoir à Kinshasa. JP Bemba a déjà bénéficié du premier acte.

Son acquittement et sa libération spectaculaires. Sans aucun doute, Bruxelles s’attendait à ce qu’il passe, comme dans un film, de la prison au trône. Que la loi électorale ait constitue un obstacle pour que Bemba ayant été formellement condamne pour corruption des témoins, non pas par les tribunaux congolais, mais par la Cpi, ne soit pas éligible au regard de l’article 10 de cette loi, cela n’est pas du gout de Reynders.

On l’a entendu le rappeler devant le parleurent. Pour lui, en plus du fait que la parole de l’é&glise catholique aurait forcé de loi en Rdc, les résultats publiés par la Ceni ne sont pas conforme à la réalité, mais aussi, certains acteurs auraient été interdits de participer à cette élection. Une façon pour le Beige que personne n’avait établi comme juge des élections congolaises, quels qu’en soient les résultats, ces élections congolaises ne valent rien. A ses yeux.

Katumbi, quant à lui, il avait commencé par ce que la Belgique bien faire, pour déstabiliser la Rdc, le recrutement des mercenaires. Faute de conquérir tout le Congo avec ses mercenaires, Katumbi se conterait de couper le Katanga de tout le Congo. Et on, ne sait pas d’où Katumbi tire cette prétention, il considère le Katanga comme sa propriété privée. Il se croit plus Katangais que tous les autres Katangais. Il va même plus loin jusqu’à se donner des prétentions sur le Congo tout entier au point de penser qu’il peut le mettre en vente au profit de sa petite ambition.

Pour réussir dans l’œuvre diabolique, Katumbi et Bemba ont besoin des commissionnaires, ceux facilitent la vente, en créent des conditions. Pour donner aux Occidentaux le raisons d’intervenir et de les justifier auprès de leurs opinions nationales, les Evêques, certains Evêques, proposent leur crédibilité, ternie à l’interne, mais intacte à l’extérieure (en Belgique surtout).

On ne cessera jamais de rappeler qu’en 2006 c’est l'archevêque de Kinshasa, Et ou qui avait jeté les Congolais dans la rue soi-disant on aurait volé la victoire de Bemba. En 2011, c’est encore l’archevêque de Kinshasa qui avait mis le feu au pays avec « la vérité des urnes ». On aurait volé la victoire de Etienne Tshisekedi. Aujourd'hui, l’histoire se répété. Ce serait une simple erreur, mais y persévérer devient diabolique.

Shaah G./La Colombe 


(ROL/TH/GW/Yes)