Dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, l'Organisation mondiale de la santé indique que la menace immédiate de la résistance aux médicaments antipaludiques est faible et les combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine demeurent efficaces dans toutes les zones d'endémie palustre. L’OMS prend très au sérieux toute résistance à des outils considérés comme efficaces en matière de lutté contre les malades et collabore avec l'ensemble des pays d'endémie palustre pour suivre l'efficacité des médicaments antipaludiques à base d'artémisinine. Le rapport mondial 2017 sur le paludisme fournit une analyse globale de la situation pour mettre en évidence, par Région de l'OMS, l'efficacité des médicaments antipaludiques.

La résistance aux insecticides est plus répandue, en particulier la résistance aux pyréthrinoides, lesquels sont utilisés dans les moustiquaires et pour la pulvérisation d'insecticides à effet rémanent à l'intérieur des habitations. Une évaluation multi pays de grande envergure et coordonnée par l'OMS entre 2011 et 2016 a montré que les insecticides continuent d'être un outil efficace de prévention du paludisme, y compris dans les zones où les moustiques ont développé une résistance aux pyréthrinoïdes. En outre, il n'existe pas de corrélation évidente entre la résistance aux insecticides et les tendances constatées en matière de charge palustre. Il a été constaté que certains pays où l'on observait une résistance aux pyréthrinoides ont connu une réduction de la charge de morbidité. Tandis que d'autres pays, où le niveau de résistance était moins élevé, ont montré une augmentation de la charge de morbidité. L'OMS et ses partenaires ont besoin davantage de données sur les conséquences de la résistance aux insecticides pour la santé publique et d'investissements supplémentaires dans ce domaine.

De la prise abusive des somnifères 

Par ailleurs, médecin à l'hôpital général de référence de Matete, Dr Hugo Onya indique que la prise abusive des somnifères (les hypnotiques, les tranquillisants, les anti-dèpresseurs, les relaxants musculaires) expose le corps à certaines maladies pouvant conduire à la mort. Selon ce médecin, la plupart de ces produits sont très dangereux car ce sont des benzodiazé- pines qui, à la longue, exposent à la dépendance, en favorisant l'hypertension, l'infarctus, la démence ou l'accident vasculaire cérébral (AVC) ... Ce médecin explique aussi que le danger de ces produits se révèle auprès des utilisateurs, dont la plupart sont des ronfleurs présentant souvent des années du sommeil qui" une fois aggravées, déclenchent l'hypertension artérielle, et J terme l'infarctus, l'AVC ou la démence favorisée. En outre, ces médicaments dont le valium et les benzodiazépines favorisent aussi les troubles de la vigilance, donc les accidents, et les troubles de la 
mémoire.

Le Dr Onya indique que certains de ces produits bloquent aussi la dopamine, enlevant ainsi toute source de plaisir à l'humain et occasionnent éventuellement le vieillissement. Le seul plaisir que l'on ressent avec ces médicaments est celui de beaucoup dormir et de manger, raison pour laquelle ils font grossir et favorisent le diabète. Il recommande à la population de ne prendre les produits de ces genres que lorsqu’ils ont été recommandés nécessairement par un médecin, et à ce dernier de les prescrire en cas des maladies délicates les nécessitant. Au cas contraire, ces médicaments 
nocifs peuvent être remplacés par d'autres ne présentant aucun danger à la santé humaine.

ACP/Le Potentiel 


(GTM/Milor/Yes)