En ne se représentant pas pour un troisième mandat, le président Joseph Kabila est resté constant. Lui dont l'action politique est dictée par l'amour da la patrie et le respect des engagements. Il n'a cédé à aucune pression, comme certaines mauvaises langues, habituées à dénaturer les faits, 
ont tenté, désespérément, de le dire. Reste, toutefois, à comprendre pourquoi n'a-t-il pas fait passer son dauphin en force, comme la communauté internationale lui en prêtait l'intention.

C'est un choix stratégique, venant d'un homme qui a mené une réflexion profonde sur le développement de son pays, l'avenir de la démocratie, la paix et la situation sociale de sa population. Ce n'est pas le choix d'un parti politique ou d'une plate-forme électorale. C'est le choix du président Joseph Kabila pour pérenniser l'œuvre politique qu'il a commencée, et la démonstration de s'a capacité à respecter la volonté de son peuple.

Il n'y a pas eu de tractations on ne sait où pour faire passer Felix Tshisekedi. Il n'y a eu de la part de Kabila aucune violation des prérogatives de la CENI, respectant ainsi la Constitution à la lettrePour Kabila, les perdants de la présidentielle, y compris son propre dauphin, n'ont pas démérité. Ils ont contribué à faire progresser la conscience républicaine dans le pays à travers une belle campagne électorale.


Celui qui a été choisi par les Congolais, il l'a été en fonction de sa capacité à assurer la cohésion de son groupe, l'adhésion sympathique de l'opinion, et de sa force morale à garder, en toute circonstance, une loyauté indéfectible envers les idéaux de son parti. Car le regroupement UDPS et alliés et la coalition CACH sont des instruments mis en place par Felix Tshisekedi pour reprendre le pouvoir au FCC par une belle alternance démocratique.

Désormais le nouveau chef de l'Etat congolais doit réconcilier les Congolais divisés par la rude bataille présidentielle. Félix Tshisekedi est ici appelé à jouer un rôle de premier plan en tant que garant de l'unité nationale et du bon fonctionnent des institutions. Comme Joseph Kabila, Felix Tshisekedi doit, à son tour, veiller au respect de la Constitution et de toutes les institutions pour le fonctionnement harmonieux du pays.

Jules Kidinda/L’Avenir 


(ROL/Rei/Yes)