« Les combines ténébreuses de l’Eglise catholique dans le processus électoral mises à nu », écrit l’Agence congolaise de presse (ACP). L’agencier qui revient sur la polémique autour du nombre d’observateurs accrédités par l’Eglise catholique note que « la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’avait octroyé à la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) que 17.000 accréditations pour ses observateurs à déployer sur le terrain le 30 décembre dernier », citant une source proche de la CENI.

La PROSPERITE évoquant le même sujet, titre à sa Une : « 17.000 ou 40.000 observateurs, CENCO : les chiffres font polémique ». Le journal se pose la question de savoir qui de la CENCO et de la CENI dit vrai ? La consœur estime que « si un tel débat sur les chiffres peut paraitre anodin…, les analystes notent qu’il demeure important pour la suite des événements en termes de crédibilité ou non du processus électoral ».

L’AVENIR, pour sa part, publie à sa manchette : « Le FCC revendique la victoire de Shadary ».

Le Front Commun Congo (FCC) revendique la victoire de son champion, écrit ce quotidien qui cite la plateforme au pouvoir. Le FCC « dit se baser sur des informations objectives rapportées par environ 1 million des témoins déployés sur l’ensemble du territoire national et qui indiquent que les tendances en faveur d’Emmanuel Ramazani Shadary  sont irréversibles ; de sorte que c’est lui le gagnant de l’élection présidentielle. », fait remarquer L’AVENIR.

Le POTENTIEL, quant à lui, planche sur le retard dans la publication des résultats et titre : « Elections du 30 décembre 2018 : les enjeux d’un dépouillement qui traine en longueur ». Initialement prévue pour le 6 janvier 2019, la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre 2018 est reportée sine die, écrit le journal. « A la CENI, on se couvre derrière les opérations de compilation qui impliquent, selon son président, un comptage manuel.

Ce qui, à son avis, justifierait le glissement de son calendrier réaménagé du 21 décembre 2018 », note le confrère. Avant d’ajouter que « dans le fond, c’est plutôt le FCC qui dicte le rythme de travail à la CENI, en attendant de trouver le sésame pour avoir le contrôle de l’Assemblée nationale… ».

Dido Nsapu/MMC 


(DNK/Yes)