A en croire ces activistes, ils disent pouvoir répertorier plusieurs cas d’abus sexuels dans la localité de Ladjo Galay depuis le début de cette année. Ils pointent du doigt les miliciens de différents groupes armés qui contrôlent cette contrée de la province d’être les auteurs de ces actes déshonorants et inhumains, qui profitent de la vulnérabilité de ces femmes pour ainsi commettre leur sale besogne avec ces dernières, avec comme but de satisfaire leurs instincts sexuels et surtout d’accroître leur pouvoir magique.

Comme on peut les croire, ces femmes sont prises de force dans la forêt pendant qu’elles reviennent des champs ou des marchés, ont-elles témoigné au travers des différentes ONG.

Et de l’autre côté, la responsable du bureau Genre à Djugu, Ruth Biwaga, a également dénoncé ces mêmes atrocités et demande au Gouvernement de protéger ces femmes vulnérables et de rétablir la paix dans leur territoire.

Car, d’après elle, ces hommes armés profitent de l’absence de l’autorité de l’Etat pour agir en toute impunité.

A signaler que c’est depuis 2017 que cette partie du territoire de Djugu en Ituri fait face à l’activisme avec différents groupes armés. Et que plus de 600 cas de violences sexuelles ont été enregistrés en 2023, toujours à Djugu.

Gisèle Mbuyi